La Vierge de Fatima a pris congé des petits bergers avec ces mots :
« Rendez- vous à Saint Sébastien d’Espagne
Sur le site espagnol : http://www.virgendegarabandal.net/mita194.htm
Nous avons trouvé trace de ce que nous recherchions…
En voici la traduction :
Il s’agit de Saint Sébastien de Garabandal
Monseigneur Joao Pereira Venancio, Evêque de Fatima, informa que la Très Sainte Vierge prit congé à Fatima sous le vocable de Notre Dame du Carmel et qu’il a eu connaissance de cette phrase, « rendez-vous à Saint Sébastien d’Espagne », par un livre carmélitain publié au Brésil dans les années 1930, mais qu’il ne s’est rendu compte de sa signification que lorsqu’il a appris les Apparitions de Garabandal.
Monseigneur Joao Pereira Venancio considère les Apparitions de Garabandal comme une suite des Apparitions de Fatima.
Le Père Alipio l’explique dans une lettre à l’Evêque de Santander:
Sao Paulo, 20 décembre 1990
Excellentissime et Révérendissime Monsieur l’Evêque de Santander Don Juan Antonio del Val:
Le soussigné, Père Alipio Martinez Fernandez CSA, et les époux Egesipo Campos Meireles y Civa Silva Campos, par acquit de conscience, réparent le silence inconscient que nous avons gardé pendant plusieurs années face à l’Autorité Ecclésiastique compétente sur l’existence et la lecture courante d’un livre des apparitions à Fatima, où la Vierge prend congé jusqu’à son apparition suivante à « Saint Sébastien d’Espagne ».
Considérant que nous devons à la Très Sainte Vierge le témoignage de ce que nous avons vu dans ce livre à propos des termes qu’Elle a utilisés en prenant congé des voyants, s’est résolu à vous le communiquer, par cette déclaration, faite en conscience et totalement fidèle aux faits.
1. A l’occasion de l’organisation pastorale de la Paroisse de Notre Dame de Fatima de la ville de Colonia, Etat de Golas, Brésil, depuis 1955, ont été acquis cette année-là divers livres sur les apparitions et messages de la Vierge Marie à Fatima, certains achetés et d’autres donnés par des membres de la colonie portugaise. Avec eux nous préparions la catéchèse autour des messages pour les familles qui demandaient la visite à domicile de la Vierge Pérégrine, qui est restée dans cette paroisse à la fin de sa deuxième étape de visites au Brésil.
2. Un de ces livres a singulièrement attiré l’attention de toutes les personnes l’ayant lu, en particulier la mienne et celle des époux Egesipo et Diva, qui s’occupaient de la Vierge Pérégrine, organisaient les visites et avaient en charge, le plus souvent, la catéchèse mentionnée. C’était un livre en portugais, broché, en papier déjà jauni, le plus vieux de tous ceux que nous utilisions, rédigé avec l’orthographe antérieure à la réforme de 1931.On y lisait que Notre Dame la Vierge Marie disait aux voyants dans ses adieux du 13 octobre 1917 : « Rendez- vous à Saint Sébastien d’Espagne ». A cause de cette phrase on m’a souvent demandé quel était ce Saint Sébastien. Je ne connaissais alors que Saint Sébastien de Guipúzcoa, et c’est ce que je leur répondais. A cette époque-là, de 1955 à 1959 je n’ai pas compris la valeur prophétique de ces mots d’adieux de Notre Dame, et ayant changé de paroisse j’ai laissé ça de côté.
3. Nous croyons que le livre qui nous a marqués était « Episodes merveilleux de Fatima », celui que nous utilisions le plus, et qui a été le plus à ma disposition grâce à l’extrême gentillesse de Egesipo et Diva, car ce sont eux qui ont découvert la phrase en question et eux qui avaient reçu le livre d’une famille portugaise. Le docteur Marchi, dans son ouvrage « C’était une Femme plus Belle que le Soleil » attribue ce titre « Episodes merveilleux de Fatima » au docteur Formigao, et dit qu’il a été écrit en 1921.
4. Nous n’avons pas conservé ce livre, parce de la demi-douzaine de titres qui restaient dans la bibliothèque paroissiale, il ne reste aujourd’hui que « C’était une Femme plus Belle que le Soleil ». Les autres gardés par les époux mentionnés, furent laissés en 1964 par le docteur Diva aux soins d’une famille et disparurent quand leur étagère fut utilisée pour des livres d’un autre genre.
5. Juillet 1967 j’ai accompagné le Père John Kelly, augustin, à Garabandal et, en arrivant au village, j’ai lu sur la pancarte de l’étroit chemin « Saint Sébastien de Garabandal ». Subitement je me suis souvenu des mots « Rendez-vous à Saint Sébastien d’Espagne », ce village était celui de « Saint Sébastien d’Espagne » des adieux de la Vierge, racontés dans le livre dont j’ai parlé.
J’avais passé quatre ans au Chili jusqu’à fin 1965 et je n’ai jamais entendu mentionner le « Saint Sébastien » de Garabandal ; Je n’ai entendu parler que de Garabandal en 1962 lors de mon séjour à Valencia en partant pour le Chili.
Sous le coup de la surprise de me trouver dans le « Saint Sébastien » merveilleux de Fatima, pendant ce voyage, j’ai écrit aux époux Egesipo et Diva, en leur racontant que j’avais été à « Saint Sébastien d’Espagne », et leur ai envoyé plusieurs brochures des Apparitions de la Vierge, vêtue de l’ordre du Carmel, à Garabandal.
Les commentaires avec les amis furent portés à la connaissance du dominicain Père François Turner, et ses lettres ont réveillé ma conscience et celle de mes amis brésiliens, Egesipo et Diva, qui sont également disposés à signer cette déclaration, car ils ont été les premiers témoins de l’existence des adieux de la Vierge, d’après le livre, donnant rendez-vous à « Saint Sébastien d’Espagne ».
Signé :
Père Alipio Martinez Fernandez, CSA.
Sao Paulo, 20 décembre 1990
A M D G
Ad Maiorem Dei Gloriam