En 1846, Notre Dame apparaît à 2 petits bergers de la Salette.

71 ans plus tard, en 1917, c’est au tour de 3 bergers à Fatima.

La Sainte Vierge y reprend toutes les annonces faites à La Salette avec de curieuses similitudes.

Encore 44 ans, et c’est le tour de San Sebastian de Garabandal. La Vierge, cette fois apparaîtra à 4 petites filles.

Vous noterez la progression :   2 voyants à La Salette… 3 à Fatima… 4 à Garabandal…

Au niveau des messages, si Fatima est la suite logique de La Salette, Garabandal en a pris le relais.

La Sainte Vierge, elle-même, l’a prouvé lorsqu’elle est apparue à Lucie pour la dernière fois, le samedi 13 octobre 1917.

Elle portait l’habit de Notre Dame du Mont Carmel et ces derniers propos à Lucie furent : « Au revoir, à San Sebastian ».

N’est-ce pas curieux, que 44 ans à l’avance, la Sainte Vierge annonce sa venue à San Sebastian de Garabandal ?

Et pourquoi est-elle apparue là-bas à partir de 1961 ?

Tout simplement parce que le 3ème Secret de Fatima n’a pas été révélé au monde comme il devait l’être en 1960.

Notre Bonne Mère du Ciel est donc venue dans ce petit coin perdu de l’Espagne pour nous donner l’ultime avertissement nécessaire au salut de notre âme.

Autre remarque importante à souligner :

Dès que la Sainte Vierge commence à parler du Châtiment à Garabandal, en 1961, elle cesse d’en parler à Kerizinen. Garabandal a donc pris la suite de Kerizinen sur ce plan là.

Le Message de Garabandal est, sans aucun doute possible, Le dernier espoir du Catholicisme.

Bref rappel des faits

Au moment des apparitions, San Sebastian de Garabandal – qui doit son nom à la montagne de Garabandal faisant face au village et aux Pins – est une petite bourgade perdue de 270 habitants, à 500 m d’altitude, dans les montagnes cantabriques, au Nord de l’Espagne, à 75 km au sud ouest de Santander et à 300 km de la frontière française.

La vie y est rude. Ils sont pauvres mais d’une piété exemplaire.

La « croisade des Rouges » – au temps de la guerre civile de 1936 – a fait pas mal de ravages dans le village, et ses habitants s’en souviennent fort bien.

Un lieu bien précis en garde les traces :

Si vous empruntez le chemin qui part de la maison de Conchita vers la campagne, vous parviendrez en 10 mnde marche à l’endroit où, face à une petite statue de la Sainte Vierge scellée dans le roc, les communistes jetaient les prêtres vivants dans le gouffre où ils mourraient de leurs blessures, de faim et de soif.

Les habitants actuels du village nient les faits car ils ont honte d’avouer qu’à l’époque leurs parents n’ont pas porté assistance à ces pauvres prêtres, par peur des représailles.

Depuis, plus personne n’osait prendre ce chemin car les rochers tombaient régulièrement sur les passants, jusqu’au jour ou un villageois scella en face du gouffre une statuette de Notre Dame de Lourdes. Depuis, les pierres ne sont plus tombées. C’est juste à cet endroit que démarre aujourd’hui le chemin d’accès qui permet de monter en voiture les handicapés jusqu’aux Pins.

Au cours de ces événements, les Rouges voulaient absolument faire disparaître toute trace de religion catholique.

Ils s’en prenaient particulièrement aux objets pieux et aux statues.

Une d’elles – qui se trouve aujourd’hui sur l’autel de gauche dans l’église paroissiale – fut cachée successivement dans toutes les maisons du village.

Dans la dernière de ces maisons – où vivait un grand-père – le chef des Rouges rentra sans prévenir à la tête de sa horde de barbares. Le grand père eut juste le temps de jeter la statue sous son lit et de s’asseoir dessus. A la question du chef communiste lui demandant où se trouvait la statue, il le regarda dans les yeux et répondit : « je suis assis dessus, viens la chercher ! ». Le mécréant ne le crut pas et après moult insultes, repartit sans la « Bonne Mère ».

C’est ainsi que la statue fut définitivement sauvée et que – pour remercier – 25 ans plus tard, la Sainte Viergeest apparue dans toutes les maisons du village…

Songez-y, lorsque vous pénétrez dans une des vieilles maisons du village. La Vierge vous y a précédé…

Le 18 juin 1961, à 20h30, alors qu’elles étaient en train de « chiper » des pommes vertes dans le jardin de l’instituteur, après un coup de tonnerre, au milieu d’une grande lueur, l’Archange Saint Michel apparaît à 4 fillettes de 12 et 11 ans :

Conchita, Jacinta, Mari Loli et Mari Cruz.

Il leur apparaîtra en silence à plusieurs reprises jusqu’au 1er juillet, jour où il leur annoncera la venue de Notre Dame du Mont Carmel pour le lendemain 2 juillet.

La mission de l’Ange était de préparer les enfants à la venue de Notre Dame et à servir de messager à Notre Bonne Mère du Ciel. 

La Sainte Vierge sera bien sûr au rendez-vous, ce 2 juillet 1961.

Les extases des enfants se multiplieront plus d’un millier de fois jusqu’au 20 janvier 1963.

Elles recevront à plusieurs reprises la Sainte Communion de la main de l’Ange. Elle sera toujours invisible aux yeux des témoins, sauf dans la nuit du 18 au 19 juillet 1962, où devant de nombreuses personnes, l’hostie deviendra visible sur la langue de Conchita, pendant 3 minutes.

Ce miracle – appelé le « Petit Miracle » – d’ailleurs annoncé publiquement 3 semaines avant, demeure un des grands événements historiques de Garabandal, et l’un des arguments essentiels des défenseurs des apparitions.

Par la suite, seule Conchita continuera à bénéficier d’extases jusqu’au 13 novembre 1965.

En tout, ce sont plus de 2 000 extases qui auront eu lieu dans ce petit village du bout du monde, en l’espace de 4 ans.

Si le premier message de la Vierge fut donné par l’Ange aux quatre voyantes le 18 octobre 1961, le second et dernier message sera communiqué à Conchita seule, le 18 juin 1965.

Cette apparition de Saint Michel a été annoncée par la Sainte Vierge dès le 8 décembre 1964, soit 6 moisauparavant.

La dernière apparition eut lieu aux Pins, le 13 novembre 1965.

Les dernières paroles de Notre Bonne Mère du Ciel furent :

« Parle-moi donc de mes enfants de la terre. Je les aime tant. Je les garde sous mon manteau ».

Petit fait intéressant qui se renouvelait à chaque extase

Les témoins avaient pris l’habitude de donner aux voyantes leurs médailles, chapelets et autres objets religieux, voire leur alliance pour les faire embrasser par la Sainte Vierge. Tout était mis en vrac, quelquefois par centaines, dans des corbeilles.

Au cours de chacune des extases, les voyantes, ayant obtenu cette faveur, ont toujours remis le bon objet à la bonne personne sans jamais se tromper.

Un jour, quelqu’un donna un poudrier à faire embrasser par la Vierge qui accepta de la faire, ce qui ne manqua pas de délier les langues. Devant l’étonnement des témoins, la Sainte Vierge expliqua que ce poudrier avait servi à porter la communion à des agonisants pendant la Guerre Civile.