Ce qu’il faut observer dans toute nouvelle apparition pour être sûr de ne pas se tromper

Pour info, ces critères ont été validés par 3 prêtres des plus sérieux et qui ne transigent ni avec les Evangiles, ni avec les dix commandements, ni avec les dogmes ancestraux de l’Eglise Catholique.

Le Message :

Il doit être en parfait accord avec les Evangiles et ne peut donc pas introduire de nouvelles théories.

il est donc hors de question d’affirmer que la Vierge est Dieu, qu’elle a été conçue du Saint esprit, qu’elle fait partie intégrante de la Sainte Trinité ou que le Christ est mort dans les bras de sa mère, une fois descendu de la croix. La Vierge ne donne évidemment jamais la communion ! Pour ne citer que cela…

Une véritable apparition ne peut pas soutenir les dérives consécutives à l’application du Concile.

Garabandal, c’est l’exemple type. Si la Vierge commence ses apparitions au moment de l’ouverture du Concile pour les terminer avec sa clôture, il y a bien une raison. Elle est venue mettre en garde contre les risques de dérives de celui-ci. Elle ne va donc pas aller se contredire ailleurs !

Jamais dans l’histoire de l’Eglise, avant Concile, on a vu dans une apparition chanter les louanges d’un être humain.

La Sainte Vierge et le Christ ne chanteront donc jamais les louanges d’un homme – fut-il pape – ou d’une femme encore en vie. Elle peut donner une information – par exemple affirmer l’innocence de Guillaume Seznec – mais jamais elle ne chantera ses louanges de son vivant.

Dans une apparition, le Ciel ne parle jamais d’un autre lieu de pèlerinage.

A Fatima, la Vierge n’a jamais parlé de Lourdes ! Donc lorsqu’on vous dit que le Christ ou la Vierge a parlé de Garabandal à untel ou unetelle, ne l’écoutez pas. La Sainte Vierge, si elle a quelque chose à rajouter sur Garabandal – ce qui n’est pas le cas puisqu’elle a tout dit à l’époque des apparitions – a encore 3 voyantes à sa disposition. Elle n’a donc pas besoin d’aller chercher des pseudos voyants pour raconter n’importe quoi et notamment donner des dates.

Le Ciel ne donne jamais de date dans un autre lieu que celui concerné.

Donc, si on vous dit que l’Avertissement va arriver à telle date, avant telle date, ou au cours de telle année, si on vous donne la date du Miracle, ou que l’on vous décrit la nature de l’Avertissement, du Miracle ou du Châtiment, cela ne peut pas être d’origine divine !

En effet, seul Dieu, et lui seul, en connaît la date et la nature.

Le Christ ou la Vierge ne peuvent donc en dévoiler la teneur puisque même eux ne la connaissent pas !

C’est un peu facile, une fois la date passée, de vous dire qu’il y a eu une rémission divine parce que vous avez bien prié !

Le Ciel utilise un langage divin et non pas un langage humain.

Le Ciel, s’il emploie au besoin le patois local pour s’adresser à une voyante – c’était le cas de Bernadette, à Lourdes – ne se commet pas dans les fautes de vocabulaire ou de grammaire. Le texte sera pur et ne s’abaissera pas à utiliser des propos qui tiennent plus du rapport amoureux que du rapport du père ou de la mère avec ses enfants. Le Ciel ne parlera donc pas non plus comme un dealer de banlieue ou un ado en crise…

En toute logique, le Ciel utilise un langage compréhensible pour le voyant. Il ne lui parlera donc pas en latin !

Méfiez vous des « Ma chère fille bien aimée », « Amanda chérie », « Petit Pierre adoré », « Mon P’tit Caillou », « Ma petite fleur », « Mon tout petit », etc. Pourquoi pas « Mon p’tit lapin en sucre » ou « mon Cricri d’amour », pendant qu’on y est ?

Le Christ ou la Vierge ne peuvent pas non plus vous dire : qu’ils sont ou ne sont pas « fatigués », pour ne citer que cet exemple-là !

Un message ne comporte jamais une signature.

Notre-Seigneur Jésus-Christ ou Notre Bonne Mère du Ciel donne un message mais il (elle) ne le signe pas. Chez certains voyant(e)s, on nous fait carrément le coup de la signature carrément administrative ou totalement mièvre du genre : Votre bien-aimé Jésus, Votre Maman qui vous aime, Votre Mère chérie, etc. Le Ciel reste toujours à sa place et nous laisse à la nôtre !

Le Ciel ne parle jamais par la bouche d’un humain.

Il lui donne le message. Celui-ci doit ensuite le transmettre aux personnes désignées par le Ciel – autorités ecclésiastiques ou officielles (comme à Loublande) – mais… S’il y a manifestation par la bouche de la personne et que la voix change, il s’agit d’une possession diabolique.

Cela se vérifie au cours d’un exorcisme. Le diable parle par la bouche du ou de la possédé(e).

Le voyant :

Il doit être catholique.

Si le Christ a fondé la religion catholique, ce n’est pas pour que nous professions une autre foi. Donc si le voyant n’est pas catholique, la première chose que lui demandera le Christ ou la Sainte Vierge sera de se convertir immédiatement au catholicisme. Un protestant ou un orthodoxe n’y échappera pas.

Il doit réciter le bon « Notre Père ».

S’il récite un « notre Père » où il accuse le Bon Dieu de le soumettre à la tentation, c’est qu’il n’a visiblement pas les lumières du Ciel. En effet, le Bon Dieu ne nous soumet jamais à la tentation ! Il nous y laisse succomber. Prétendre le contraire c’est insulter Dieu…

Un voyant est là pour transmettre un message mot pour mot sans y changer la moindre virgule.

Il ne doit donc pas faire le moindre commentaire lorsqu’il reçoit les pèlerins et encore moins donner des conférences sur le sujet. Il doit être serein, sincère et crédible. Il se doit d’être un modèle de vertu, d’honnêteté et de franchise. Un véritable voyant ne peut en aucun cas être pris en flagrant délit de mensonge. Il ne doit non plus, en aucune façon, être exalté.

Il ne doit en tirer aucun avantage personnel.

Il ne peut pas faire d’argent avec les apparitions dont il a (ou non) bénéficié. Un véritable voyant n’ouvrira donc pas sa boutique de souvenirs, son hôtel ou son restaurant, pas plus que des chambres d’hôtes.

Il doit accepter toutes les critiques en silence.

Certain(e)s voyant(e)s ont une bardée d’avocats et traînent en justice ceux qui les critiquent ou les dévoilent.

Est-ce une attitude chrétienne que d’agir pareillement ? Le nom de certain(e)s voyant(e)s est devenu une marque déposé.

On ne peut plus les citer sans risquer un procès ou devoir payer des bakchichs.  

Nous, nous partons du principe que plus on nous critique et moins nous aurons de purgatoire à faire… Ce qui risque de ne pas être le cas de ceux qui nous ont calomniés.

Il doit tout faire pour avoir une vie exemplaire.

Sa vie doit être empreinte d’humilité tant dans son comportement, ses propos que dans ses tenues qui ne seront donc jamais provocantes (minijupe, jean serré, décolleté plongeant, etc.). Si c’est une femme, elle doit avoir la tête couverte lorsqu’elle rentre dans une église ou sur un lieu d’appartions. Son éventuel mariage doit être régulier et béni par l’Eglise Catholique. Il ne vivra donc pas en concubinage…

Le voyant ne doit pas inverser les rôles.

Autrefois, le Christ ou la Vierge tutoyait le jeune voyant et celui-ci vouvoyait le Bon Dieu dans ses prières. Maintenant, il tutoie le Ciel et le Christ ou la Vierge le vouvoie. C’est le monde à l’envers !

Ceux qui diffusent les messages :

Les omissions volontaires ou les mensonges.

Si dans les livres de ceux qui soutiennent une apparition, apparaissent des oublis volontaires par rapport à ce qui peut déranger ou nuire à la cause soit dans les pseudos messages ou soit dans l’attitude et la vie des voyant(e)s, cela n’est pas non plus très bon signe.

Les insultes ou les calomnies.

Vous ne défendrez jamais une bonne cause en insultant ou calomniant ceux qui vous conseillent ne pas croire à votre apparition ou à votre messager favori. Votre attitude ne fera que conforter votre interlocuteur dans son opinion défavorable.

Nous rencontrons régulièrement le problème au cours des conférences ou chez les gens qui nous reçoivent lors des tournées car ils essaient de nous convaincre que tel ou tel phénomène ne peut être que d’origine divine. Nous ne pouvons pas, en toute honnêteté, dire aux gens que nous y croyons, essentiellement pour les conforter dans ce que nous pensons être une erreur. Le résultat ne se fait pas attendre : des visages se figent, d’autres nous « engueulent », d’autres ne nous recontactent plus quitte à ne pas donner suite à notre proposition de devenir notre correspondant.

Pour avoir osé mettre en garde contre des lieux ou des personnes, je me suis fait traiter, entre autres amabilités, de « démon-dévot ». On a exigé que j’aille faire repentance humblement à genoux aux pieds d’une célèbre dame s’affirmant élue de Dieu et je ne compte pas bien sûr les différentes menaces… parfois violentes…

N’oublions pas les insultes parfois inimaginables de la part de gens qui récitent le rosaire et qui vont communier chaque jour !

Si c’est cela le fruit qu’ils ont récolté là-bas, il y a de quoi sérieusement s’inquiéter !

Pour mémoire, rappelons…

Notre Dame de la Salette a dit à Mélanie :

« On n’a pas voulu croire au surnaturel divin, on sera confronté au surnaturel diabolique »…

Avec plus de précisions, Marie-Julie Jahenny, dans une extase du 28 juin 1880, nous met en garde :

« Mes enfants, dit la Sainte Vierge, faites attention à mes paroles… […]. A partir des années 80, Satan fera beaucoup de révélations […] Il sera impossible de démarquer son langage, car il imitera trop bien les paroles du Christ et ses révélations. En chargeant ces âmes (se disant privilégiées) il veut perdre beaucoup de prêtres pieux, les égarer profondément dans toutes ces choses. Il veut en perdre aussi beaucoup qui ne sont pas prêtres »…

Il est bon également de rappeler cet appel de S.S. Jean XXIII :

« Nous vous exhortons à écouter avec simplicité de cœur et honnêteté d’esprit les salutaires avertissements de la Mère de Dieu. Si les pontifes romains ont été constitués gardiens et interprètes de la Révélation Divine contenue dans la Sainte Ecriture et dans la Tradition, ils se font aussi un devoir – quand après mûr examen ils le jugent opportun pour le bien général – de recommander à l’attention des fidèles ces lumières surnaturelles qu’il plaît à Dieu de dispenser librement à certaines âmes privilégiées, non pour proposer des doctrines nouvelles, mais pour guider notre conduite. »

Jean XXIII, Message de clôture de l’année Mariale, 18 février 1959

L’évangile selon St Matthieu – Chapitre XXIV :

Ces extraits sont issus de la Vulgate, donc non trafiqués pour mettre au goût du jour.

3. Et comme il était assis sur le Mont des Oliviers, ses disciples s’approchèrent de lui en particulier, disant : Dites-nous quand ces choses arriveront ? Et quel sera le signe de votre avènement et de la consommation du siècle ?
4. Et Jésus répondant, leur dit : Prenez garde que quelqu’un ne vous séduise ;
5. Car beaucoup viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et beaucoup seront séduits par eux.
11. Beaucoup de faux prophètes aussi s’élèveront, et beaucoup seront séduits par eux.
12. Et parce que l’iniquité aura abondé, la charité d’un grand nombre se refroidira.
13. Mais celui qui préservera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
23. Alors, si quelqu’un vous dit : Voici le Christ, ici, ou là, ne le croyez pas.
24. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; et ils feront de grands signes et des prodiges, en sorte que soient induits en erreur (s’il peut se faire) même des élus.
26. Si l’on vous dit : Le voici dans le désert, ne sortez point : le voilà dans le lieu le plus retiré de la maison, ne le croyez pas.

En résumé, sur le plan théologique, les apparitions doivent, pour être reconnues comme authentiques, se caractériser par quelques traits essentiels et être exemptes d’éléments douteux.