Selon le témoignage du Père Jésuite Escalada – du Pérou – SS Paul VI lui a confié à propos de Garabandal, quelques années après les dernières apparitions :
« C’est la plus belle histoire de l’humanité depuis la naissance de Jésus-Christ. C’est comme la deuxième vie de la Sainte Vierge sur la terre, et il n’y a point de paroles pour lui en être reconnaissants ».
Lorsque ce prêtre dit au Saint Père qu’il y a avait beaucoup d’oppositions à croire aux apparitions de Garabandal, ce dernier lui coupa la parole pour lui répondre : « Peu importe, dites à ces gens que c’est le Pape qui demande que soient rendus publics ces Messages et de toute urgence ».
Sous son pontificat, le Vatican suivait donc avec attention et faveur les événements de Garabandal.
Lors d’une audience publique, en 1966, Paul VI s’est approché de Conchita et, malgré les tentatives des cardinaux présents pour empêcher sa sainteté d’atteindre la voyante, il lui a dit : « Je te bénis et avec moi toute l’Eglise te bénit ! »
Ils ont pu discuter tous les deux seuls pendant un quart d’heure et c’est à ce moment que Conchita lui a donné la date du Grand Miracle.
Il faut aussi savoir que c’est après avoir reçu Conchita au Vatican que Paul VI a supprimé – le 14 octobre 1966 – les Canons 1399 et 2318 qui interdisaient de se rendre dans les lieux de pèlerinages non reconnus et d’en divulguer les messages.
Il accorda la bénédiction apostolique à l’œuvre de diffusion des messages de Garabandal le 12 juin 1967.
Il faut aussi savoir que si le Padre Pio a été persécuté par le Vatican sous le pontificat de Jean XXIII, toutes les sanctions contre lui ont été levées à la demande de SS Paul VI qui lui vouait une grande admiration.
A plusieurs personnes ce pape a témoigné de son attachement aux apparitions.
Aucun de ses successeurs n’a prononcé le moindre mot à ce sujet.